Souvenez-vous de mon bilan lecture de janvier 😉 Ce roman m’intriguait et j’avais hâte de le lire pour découvrir ce qui se cachait dans les pages de Gamma 212 : Séparation (A.F. Tognoni). Alors certes, c’est le premier opus d’une saga, mais j’ai mis quelques temps à réaliser que je lisais la dernière ligne. Il m’arrive ainsi de détester les auteurs qui me laissent sur ma faim. A quand la suite de cette aventure fabuleuse ?

Résumé de l’éditeur

Une planète lointaine à l’autre bout de la Galaxie.
Une colonie abandonnée par la Terre qui se bat pour survivre.

Zac, 28 ans, vit à Mélaharis, l’unique cité de sa planète.

Son problème ? Le gouverneur de la colonie a mis une prime de capture sur sa tête.
Alors que des répercussions planent sur sa famille, il doit fuir par-delà l’enceinte protectrice de la ville et s’enfoncer dans la nature hostile et inexplorée de la planète.
Tout ceci aurait-il un lien avec le dangereux déclin de la cité dont la population est rongée par un mal inconnu ?

Si vous aimez les romans de science-fiction avec des planètes extraordinaires, des espèces intrigantes, du suspense et de l’action, vous ne quitterez jamais Gamma.

• Éditeur ‏ : ‎ A.F. Tognoni (27 août 2022)
• Langue ‏ : ‎ Français
• Broché ‏ : ‎ 392 pages

Mélaharis

Sans attendre, j’ai fait connaissance avec Ghörg et son tibia bionique en carbone et de Zac qui découvre un chiot dans les poubelles du pub où il fait le service. Quelle surprise de découvrir Fergie, le mécabot de service, ainsi qu’Anny et Milo. Une ambiance agréable dans cette taverne familiale dont la présentation est déjà dans l’action. En regardant les étoiles, Zac décide de donner un nom à son chiot : Orus.

La psychologie de ces personnages est d’un réalisme incroyable et je me suis rapidement attachée à Zac et à son compagnon.

Je le retrouve à la Taverne Céleste, cinq ans plus tard.

Kris et le Hamrok

Chaque soir, en quittant la forge, Zac, accompagné d’Orus, profite quelques temps de la paix du lac avant de rejoindre La Taverne Céleste où il retrouve son père. Anny est tombée malade, l’hôpital est bondé et les médicaments rares. Quel est ce mal ? Le sait-on réellement ?

Kris ne ressemble pas du tout aux personnages rencontrés depuis le début du roman. C’est lors d’une bataille avec un animal que je la découvre.

« Des canines supérieures excessivement longues, un pelage épais gris sombre marbré d’indigo, quatre pattes puissantes et des griffes à vous arracher la tête d’un revers. Un Hamrok. Aucun doute possible. »

Kris vit différemment, mange la viande de sa chasse et connait la forêt. Elle habite avec Garen et autour d’eux, les enfants ont décoré le village pour la nuit des Lunes Gardiennes. Kris a le caractère fort, elle est solitaire et très heureuse ainsi. Garen et Malinda sont sa seule famille. Faire la fête ne l’intéresse pas, l’idée de fonder sa propre famille encore moins. Elle préfère la chasse, la forêt, rester forte et fière.

Vit-elle en dehors de Mélaharis ?

Le gouverneur Zeno réélu

Il est élu pour les 10 prochaines années, même s’il ne semble pas faire l’unanimité.

Mélaharis, unique cité de Gamma 212, est donc gérée par un système démocratique ? Je fus surprise, chaque personnage porte un bracelet utile à la vie courante. C’est ainsi que Zac reçoit des nouvelles de Milo, son frère. Milo est, lui aussi, atteint du mal qui se répand dans la population. Il n’a plus non plus de traitement et David, leur ami, médecin de son état, ne peut pas les aider

Pourtant, un lien entre les deux frères va changer leur vie. 

Lara Schneider, ancienne fiancée de Milo, est un personnage qui prend son importance : une femme dans un commando d’élite ! C’est en la suivant que j’ai appris avec beaucoup de stupéfaction ce qu’elle ignorait jusque là, elle aussi. Sa première mission lui pose des questions existentielles, mais c’est avec Charlie, son binôme, qu’elle avance, son arme pointée droit devant elle.

Qu’y a-t-il en dehors des murs de Mélaharis ? Et d’où vient ce mal inconnu qui ronge la population ?

Une introduction alléchante

Je vous invite à vous rendre sur Gamma212 (le site) où vous allez découvrir A.F. Tognoni dans son univers. Ce grand mystère nous embarque pour cinq opus, jusqu’en 2024 selon les prévisions. Je vous ai présenté la situation initiale ainsi que les principaux personnages mais pas tous. 

Ce roman m’a touchée et ce n’est pas un hasard s’il a été rapproché du film Avatar (que j’ai vu par obligation et bof). J’avoue que la fin de ce premier Opus est brutale : en plein rêve de lectrice, prise en flagrant délit d’addiction. Mais si je comprends le lien fait avec le film, la nature prend sa splendeur dans Gamma 212.

J’y ai retrouvé tant de réalisme sur le fossé qui sépare les citadins et les sauvages dans mon genre qu’il m’est impossible de quitter les personnages. Tout ce qui est naturel chez l’homme animal y est illustré avec un brin de magie, avec poésie, beauté et amour. Une aventure qui charmera même le lecteur sceptique. Mais je n’en dirai pas plus, je vous invite à découvrir cette pépite livresque par vous même.

Un roman qui se lit facilement en suivant la plume fluide de A.F. Tognoni. N’hésitez pas, elle vous conduira très exactement là où, comme Lara Schneider, il est possible que s’invitent des questions existentielles sur votre condition humaine. Je termine cette chronique sur cet extrait dont les mots sont magnifiques.

« Communiquer avec le Lëiendrinn demande de l’empathie, de la compréhension et de l’amour inconditionnel pour le vivant. »

A.F. Tognoni

Salut salut ! Moi c’est Alyne, padawan autrice de science-fiction fantasy. Je vous envoie cette transmission depuis la Terre du Milieu où je vie dans les volcans avec mon conjoint et deux bêtes féroces communément appelées « chats ». 
Je suis passionnée par les mondes de l’imaginaire. J’aime écrire des aventures palpitantes sur des planètes lointaines, inventer des mondes et les peupler de créatures de tous poils. 
Lorsque je ne suis pas en train d’écrire, je suis également meneuse de la confrérie des ratons de l’espace, je fais du sport et je mange du chocolat (l’un ne va pas sans l’autre).

Je remercie très sincèrement A.F Tognoni pour ce service presse.