Hello la blogosphère 🙂 Peut être l’avez-vous remarqué, depuis octobre 2024 et les évènements qui ont suivi cette date gravée dans mon petit cœur (départ de Ganesh et de Gaya), je n’ai plus partagé les paysages de la nature qui m’entoure. Je marchais, un peu par obligation, mais je ne faisais plus de randonnées. Le mois de juin fut celui de la douloureuse reprise. Il y a des chemins qui mettent le corps à l’épreuve… et d’autres qui vous réconcilient avec lui. Entre l’Ardèche et la Loire, j’ai expérimenté les deux.

Diaporama photos

Entre GR42 et sentier botanique de Vanosc

Tout commence sur le GR42, un itinéraire mythique que j’ai abordé avec l’enthousiasme naïf de celles qui oublient qu’un sentier balisé n’est pas toujours une promenade de santé. Le sentier grimpe, serpente, s’étire dans des montées sans fin. Très vite, mes jambes protestent, ma respiration s’alourdit. Le paysage est beau, mais il se mérite. L’effort devient tel qu’il en devient presque initiatique. Ce jour-là, j’ai compris que la nature, parfois, nous rappelle nos limites… tout en les repoussant.

Épuisée, mais pas vaincue, je redescends vers Vanosc pour emprunter un tout autre chemin : le sentier botanique. Et là, c’est une autre histoire qui s’écrit. Une invitation à la lenteur, à l’observation, à la reconnexion. Le rythme change, les muscles se détendent, et l’esprit s’éveille.

Sur ce sentier, chaque détail devient poème. Une mousse sur une pierre, un insecte qui traverse le chemin, une branche qui dessine une ombre étrange… Je me laisse envelopper par le chant des oiseaux et le bruissement des feuilles. Et puis, soudain, la surprise d’une cascade, presque confidentielle, cachée entre deux rochers, telle une récompense pour celles et ceux qui prennent le temps de voir.

Le Monestier

Mais le vrai clin d’œil de ce parcours, c’est cette ancienne cabine téléphonique transformée en bibliothèque de plein air. Suspendue entre passé et avenir, elle offre aux promeneurs un roman, une BD, un livre oublié – comme une autre façon de s’évader, sans quitter les sous-bois.

La boucle se referme dans un silence bienfaisant. Cette escapade m’a offert plus que des images : elle m’a offert un moment de reconnexion à moi-même, à mon âge, à mon souffle, à mes besoins. Le contraste entre la rudesse du GR42 et la douceur du sentier botanique m’a rappelé une chose essentielle : chaque chemin a sa propre vérité, et il n’y a pas de honte à préférer celui qui apaise plutôt que celui qui pousse à bout.

📌 À retenir :

• GR42 : pour les randonneurs aguerris, amateurs de défis et de grands espaces.

• Sentier botanique de Vanosc : une pépite pour flâner, observer, respirer profondément.

• Points d’intérêt : la cascade secrète, la cabine-bibliothèque et le chemin forestier enchanteur.

Et toi, tu choisis quel chemin aujourd’hui ? 🌲💚

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