L’Amérique Mormone : Histoire, Vie Quotidienne et Enjeux Contemporains

Hello 🙂 Je vous présentais lundi un thriller dont l’intrigue est ancrée dans l’église Mormone. Je ne savais rien des Saints des Derniers Jours, j’ai donc fait quelques recherches pour comprendre les enjeux de cet audio livres avec une belle surprise : l’auteur a situé cette histoire dans un univers tout à fait réel.

L’Amérique mormone, entre foi, histoire et paradoxes

Plongée dans l’Amérique mormone : entre foi, traditions et paradoxes
De Joseph Smith à Salt Lake City, de la polygamie historique aux femmes d’aujourd’hui, je vous emmène explorer une communauté aussi fascinante que méconnue. À travers un regard personnel et littéraire – nourri entre autres par ma lecture du thriller Les Trois Épouses de Blake Nelson – j’ai voulu comprendre ce qui fait la singularité du monde mormon, entre spiritualité, culture familiale et tensions contemporaines.📚 Histoire, vie quotidienne en Utah et Idaho, enjeux de la polygamie et condition des femmes : un article riche, nuancé, et ouvert à la discussion.
➡️ À lire absolument pour sortir des clichés. Et à commenter pour échanger ensemble !#AmériqueMormone #Mormonisme #HistoireDesReligions #Polygamie #ThrillerLittéraire #ChroniqueLittéraire #VieMormone #Utah #Idaho #PlaceDesFemmes #ReligionEtSociété #BlogCulturel #LectureDuMoment #LesTroisÉpousesDeBlakeNelson #CateQuinn #SociétéAméricaine #ArticleDeBlog #CuriositéCulturelle #ReligionEtLittérature

Le temple mormon de Salt Lake City, symbole emblématique au cœur de l’Utah. J’ai découvert l’Amérique mormone au fil de mes lectures et voyages, intrigué par cette communauté singulière de l’Ouest américain.

En lisant le thriller Les Trois Épouses de Blake Nelson, qui plonge dans l’intimité d’une secte polygame isolée dans l’Utah, j’ai été frappé par le contraste entre les mythes véhiculés et la réalité de la vie mormone.

Ce roman haletant – donnant tour à tour la parole aux femmes de Blake Nelson – m’a donné envie de mieux comprendre l’histoire et le quotidien des Saints des Derniers Jours. Dans cet article rédigé à la première personne, je mêle anecdotes personnelles, regard littéraire et rigueur documentaire pour explorer l’Amérique mormone à travers son histoire, sa vie quotidienne et les enjeux contemporains qui la traversent.

 

Histoire et fondements du mormonisme

Mon voyage au cœur du mormonisme commence par une histoire digne d’un roman. Nous sommes dans les années 1820, dans l’État de New York. Un jeune fermier, Joseph Smith, affirme avoir reçu la visite d’un ange nommé Moroni, qui lui révèle l’emplacement de mystérieuses plaques d’or gravées. De cette révélation naît en 1830 le Livre de Mormon et la fondation de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Cette nouvelle religion – résolument américaine – prône un retour à un christianisme « restauré » et attire rapidement des convertis. Les débuts sont tumultueux : Smith et ses fidèles, chassés par l’hostilité de leurs voisins, migrent successivement vers l’Ohio, le Missouri puis l’Illinois. À Nauvoo (Illinois), les mormons fondent une ville florissante, mais les tensions avec les non-mormons dégénèrent. Joseph Smith est finalement assassiné par une foule hostile en 1844, un épisode tragique qui marque profondément la jeune Église.

Après la mort de Smith, Brigham Young prend la tête du mouvement. En 1846, face aux persécutions, il conduit des milliers de croyants dans un long exode de plus de 1 800 km à travers les plaines nord-américaines. Ces pionniers mormons arrivent en 1847 dans la vallée du Grand Lac Salé, en Utah, alors territoire encore sauvage. Ils y fondent Salt Lake City et d’innombrables communautés. Cette « troisième migration » mormone jette les bases d’un véritable foyer religieux dans l’Ouest. En moins de 25 ans, environ 80 000 mormons s’établissent dans la région de Salt Lake, bâtissant temples, villes agricoles et un mode de vie en quasi-autarcie. Au fil des décennies, l’Église mormone se structure et gagne en influence, non sans heurts avec le gouvernement américain (qui s’inquiète de son pouvoir théocratique local). Finalement, en 1896, l’Utah obtient le statut d’État des États-Unis, marquant l’intégration officielle de ce bastion mormon dans la nation américaine.

Aujourd’hui, l’héritage de cette épopée est une religion mondiale forte de plus de 16 millions de membres. Si le siège de l’Église demeure à Salt Lake City, les fidèles – qu’on appelle souvent mormons – sont répartis sur tous les continents. Le mormonisme contemporain reste fidèle aux principes établis au XIXᵉ siècle tout en s’étant adapté à la modernité. Il se caractérise par une théologie chrétienne originale (nouvelles écritures, prophètes vivants) et surtout par l’importance centrale de la famille et de la communauté. Cette foi mormone, née sur le sol américain, a su s’exporter tout en gardant Salt Lake City comme Zion symbolique, point d’ancrage spirituel évoquant à la fois l’histoire pionnière et la quête d’un idéal religieux.

La vie dans les communautés mormones aujourd’hui (Utah, Idaho…)

Plongée dans le quotidien de l’Amérique mormone : je me remémore un voyage à travers les vastes étendues de l’Utah et de l’Idaho, où de coquets lotissements entourent d’imposantes églises aux flèches blanches. Ici, la vie semble rythmée par la foi et la famille. Le dimanche, jour du Seigneur, les familles mormones se réunissent dès le matin pour un service religieux communautaire. J’ai assisté à l’une de ces réunions dominicales dans une chapelle de quartier : des enfants chantant en chœur, des témoignages de foi partagés par de simples fidèles, et une ambiance à la fois chaleureuse et solennelle. La paroisse (appelée branche ou ward en jargon mormon) est au cœur de la sociabilité : on s’y retrouve non seulement pour prier, mais aussi pour des activités culturelles, du bénévolat, des projets humanitaires et des moments conviviaux.

Plongée dans l’Amérique mormone : entre foi, traditions et paradoxes
De Joseph Smith à Salt Lake City, de la polygamie historique aux femmes d’aujourd’hui, je vous emmène explorer une communauté aussi fascinante que méconnue. À travers un regard personnel et littéraire – nourri entre autres par ma lecture du thriller Les Trois Épouses de Blake Nelson – j’ai voulu comprendre ce qui fait la singularité du monde mormon, entre spiritualité, culture familiale et tensions contemporaines.📚 Histoire, vie quotidienne en Utah et Idaho, enjeux de la polygamie et condition des femmes : un article riche, nuancé, et ouvert à la discussion.
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Dans ces régions de l’Ouest américain, la présence mormone est palpable partout. L’Utah reste le bastion historique avec environ deux tiers de sa population affiliés à l’Église. L’Idaho voisin abrite également une forte communauté, plus d’un quart des habitants y étant mormons. Même des États comme le Wyoming, l’Arizona ou le Nevada comportent d’importantes enclaves mormones, héritage de la colonisation du « corridor mormon » par Brigham Young et ses disciples. Cette prédominance façonne le paysage culturel local : les mairies adjacentes aux temples, les grandes familles aux liens serrés, ou encore des villes entières où la consommation d’alcool est moindre qu’ailleurs (conformément aux préceptes religieux). En effet, l’Église mormone prône un mode de vie sain et discipliné : pas d’alcool, ni tabac, ni café ou thé, et une forte emphase sur la propreté morale. Ces principes – connus sous le nom de Parole de Sagesse – se reflètent dans le quotidien : on sert du jus ou des sodas lors des fêtes, et la convivialité n’en pâtit pas pour autant.

La vie quotidienne dans une communauté mormone est à la fois ordinaire et imprégnée de spiritualité. Nombre de mormons mènent une vie tout ce qu’il y a de plus « normal » – études, métiers divers, loisirs – mais en y intégrant des routines religieuses fortes. Par exemple, beaucoup de jeunes se lèvent à l’aube pour suivre des cours de religion avant l’école, et chaque famille consacre le lundi soir à la Soirée Familiale, un moment hebdomadaire de partage spirituel à la maison. De même, il est courant qu’à 18 ou 19 ans, les jeunes adultes partent en mission pendant deux ans à travers le monde pour prêcher l’Évangile. Cette tradition du missionariat confère aux communautés mormones une ouverture sur l’extérieur malgré leur ancrage local. En Utah, j’ai été frappé par le mélange de modernité et de tradition : des start-ups technologiques cohabitent avec des quartiers entiers où la majorité des foyers pratiquent assidûment la prière du soir et l’étude des textes sacrés. L’entraide est aussi un pilier de ces communautés – en cas de coup dur, les voisins mormons débarquent spontanément pour apporter des repas, aider à déménager ou soutenir moralement. Au final, la vie mormone aujourd’hui oscille entre un certain conservatisme (une préférence pour le calme, la modestie, la vie de famille) et une intégration réelle dans la société moderne. C’est un quotidien où la foi structure le temps et l’espace, sans pour autant isoler totalement ces croyants du reste du monde.

La polygamie mormone :

entre héritage spirituel et controverses modernes

Impossible d’évoquer l’Amérique mormone sans aborder le sujet épineux de la polygamie. Avant de voyager en Utah, ce mot faisait surgir en moi des images dignes d’un thriller : des communautés secrètes dans le désert, des drames familiaux à huis clos… Les Trois Épouses de Blake Nelson n’a fait que raviver cette fascination mêlée de crainte. Dans ce roman noir, un homme charismatique vit avec trois femmes dans un ranch reculé, persuadé de suivre la volonté divine jusqu’au jour où il est retrouvé mort – scénario qui révèle la face obscure d’un certain fanatisme polygame. Mais qu’en est-il dans la réalité ?

Historiquement, la polygamie (ou mariage plural) fait bien partie des fondements du mormonisme. Joseph Smith lui-même, ainsi que la plupart des premiers dirigeants de l’Église, ont pratiqué le pluri mariage dans les années 1840. Cette pratique, justifiée à l’époque par des références aux patriarches bibliques et le besoin de « susciter une postérité de fidèles nombreux », a été officiellement assumée par l’Église mormone en 1852. Elle a contribué à souder la jeune communauté tout en choquant profondément la société américaine victorienne. Les conflits avec le gouvernement fédéral au sujet de la polygamie ont d’ailleurs été l’un des facteurs de l’intervention de l’armée en Utah dans les années 1850. Face à la pression politique et juridique croissante (lois anti polygamie, confiscation des biens de l’Église, emprisonnement de pratiquants), l’Église a fini par céder : en 1890, le président de l’Église Wilford Woodruff annonce, à travers un « manifeste », l’abandon officiel de la polygamie afin de se conformer aux lois des États-Unis. Cette renonciation était un tournant historique qui permit notamment à l’Utah d’accéder au statut d’État quelques années plus tard. En 1904, un second manifeste renforcera l’interdiction, et tout membre pratiquant la polygamie sera désormais excommunié. L’Église de Jésus-Christ des SDJ, pour survivre, a dû mettre en veilleuse cet héritage controversé.

Pourtant, la polygamie mormone ne disparaît pas du jour au lendemain. Une partie de son héritage spirituel perdure en marge. La déclaration de Woodruff en 1890 n’interdisait initialement le pluri mariage qu’aux États-Unis, si bien que certains dignitaires continuèrent d’entretenir des épouses supplémentaires au Mexique pendant quelques années. Surtout, des fidèles irréductibles refusant le renoncement ont fait sécession. Plus de 150 groupes dissidents sont apparus au fil du XXᵉ siècle pour continuer à prôner la polygamie ou d’autres pratiques abandonnées par l’Église principale. Aujourd’hui encore, seuls les mormons “fondamentalistes” pratiquent la polygamie, en dehors de l’Église officielle qu’ils considèrent comme apostâte. L’Église dominante, quant à elle, milite activement pour un mariage monogame et hétérosexuel strict. On estime que l’ensemble de ces groupes polygames clandestins rassemblent plus de 30 000 adeptes aux États-Unis, principalement dans des zones reculées de l’Utah, de l’Arizona ou du Texas. Ils vivent en communauté fermée, sous l’autorité de leurs prophètes autoproclamés. Les histoires qui en filtrent alimentent régulièrement les médias : mariages de mineures, emprise sectaire, fraudes… L’arrestation et la condamnation à 20 ans de prison du gourou Warren Jeffs en 2006 – pour des abus sexuels sur des adolescentes – a braqué les projecteurs sur ces dérives. Ces scandales contemporains rappellent tragiquement les excès que peut engendrer une doctrine vécue sans contre-pouvoirs.

En dépit de ces controverses, la polygamie continue de fasciner l’imaginaire collectif dès qu’on parle des mormons. Il faut dire qu’elle questionne des valeurs universelles – amour, jalousie, liberté des femmes – et qu’elle évoque une sorte de Far West théocratique figé hors du temps. Pour les membres de l’Église mormone majoritaire, cette image est plutôt embarrassante : ils s’efforcent de rappeler à l’opinion publique qu’eux n’ont plus rien à voir avec le mariage plural depuis plus d’un siècle. Néanmoins, l’ombre de la polygamie plane encore sur le mormonisme, ne serait-ce qu’à travers son histoire et sa théologie. D’ailleurs, détail savoureux, certains enseignements mormons suggèrent que dans le paradis céleste ou à la « fin des temps », le principe du mariage plural pourrait être rétabli si Dieu le commandait à nouveau. De quoi nourrir les spéculations – et les romans – pour longtemps…

La place des femmes dans l’Amérique mormone contemporaine

En tant que femme observant l’univers mormon, je suis particulièrement sensible à la question du statut féminin dans cette culture. L’Amérique mormone conjugue des paradoxes intrigants à cet égard. D’un côté, l’Église mormone contemporaine valorise énormément les femmes en tant qu’épouses et mères. De l’autre, elle leur assigne des rôles bien distincts de ceux des hommes, dans une organisation fondamentalement patriarcale. Depuis Joseph Smith, le sacerdoce (prêtrise) mormon est réservé aux hommes : aucune femme ne peut être prêtre ou occuper les fonctions ecclésiastiques les plus élevées. Les mormones jouent certes un rôle crucial au sein de leur communauté – par exemple via la Société de Secours, une organisation féminine puissante dédiée à la charité et au soutien des familles – mais toujours sous la supervision finale des hommes. Une déclaration officielle de l’Église, intitulée « Proclamation au monde sur la famille », affirme ainsi que « le père doit présider sa famille et pourvoir à ses besoins », tandis que « la mère a pour première responsabilité d’élever ses enfants ». Cette division traditionnelle des tâches, présentée comme divine et éternelle, place clairement l’homme comme chef de famille et leader religieux, la femme comme pilier du foyer et éducatrice.

Dans la pratique, la société mormone – surtout dans l’Utah rural – a longtemps ressemblé à une véritable foyer « ocratie » : mariages jeunes, familles nombreuses, mères au foyer très investies dans l’éducation des enfants. Au siècle dernier, les mormones se mariaient en moyenne plus tôt et avaient plus d’enfants que la moyenne nationale. Même aujourd’hui, l’Utah affiche l’un des taux de natalité les plus élevés du pays. Beaucoup de femmes interrompent leur carrière professionnelle pour se consacrer aux leurs, soutenues par une communauté où être mère est considéré comme la vocation la plus noble. J’ai rencontré à Salt Lake City de jeunes mères de 25 ans avec déjà trois bambins, rayonnantes et fières de « servir Dieu à travers la maternité ». Cette vision idéalisée, volontiers diffusée par les influenceuses mormones sur Instagram – les fameuses MomTok qui montrent une vie de famille parfaite – correspond à une facette bien réelle de la culture mormone.

Mais ce tableau ne serait pas complet sans évoquer l’autre facette : celui des femmes mormones qui questionnent l’ordre établi. Car derrière l’unité de façade, le féminisme a aussi fait son entrée en terrain mormon. Depuis les années 1990, un féminisme mormon a émergé, malgré des rôles de genre clairement figés par l’Institution. Des blogs, des associations et des voix dissidentes ont commencé à s’élever pour plaider en faveur d’une plus grande égalité. En 2013, le mouvement Ordain Women (« ordonnez les femmes ») a défrayé la chronique en réclamant l’accès des femmes à la prêtrise – une requête impensable quelques années plus tôt. Bien qu’ayant conduit à l’excommunication de certaines militantes, ce mouvement a ouvert le débat tant au sein qu’à l’extérieur de l’Église. Par ailleurs, les nouvelles générations de mormones sont généralement plus diplômées et plus présentes dans la vie publique que leurs aînées. Elles repoussent en douceur certaines limites : plus de femmes font des études longues, travaillent hors du foyer, prennent la parole sur Internet pour témoigner de leurs réalités. Même sans révolution ouverte, on observe une lente évolution des mentalités.

L’Amérique mormone contemporaine offre donc un visage contrasté concernant la place des femmes. Dans les colonies polygames fondamentalistes, hélas, les femmes restent souvent soumises à un patriarcat extrême – le thriller de Cate Quinn en peint un portrait saisissant, entre rivalités et résignation. À l’inverse, dans l’Utah « mainstream », j’ai croisé des mormones épanouies, entrepreneures ou universitaires, conciliant foi et émancipation personnelle. Ces femmes en chair et en os viennent rappeler qu’il n’existe pas une condition féminine mormone, mais bien une pluralité d’expériences. Entre tradition conservatrice et aspirations progressistes, les mormones d’aujourd’hui naviguent avec courage pour trouver leur propre équilibre au sein de cette Amérique pas tout à fait comme les autres.

En conclusion,

explorer l’Amérique mormone, c’est parcourir un monde à part entière, avec son histoire épique, ses pratiques quotidiennes singulières, ses controverses brûlantes et ses évolutions internes. En mêlant mon regard personnel aux faits historiques, j’ai découvert une communauté bien plus nuancée que les clichés ne le laissent penser. Oui, les Mormons sont à la fois ces pionniers du Far West, ces voisins bienveillants d’Utah et d’Idaho, ces hommes aux multiples épouses d’hier (ou d’aujourd’hui dans des sectes isolées), et ces femmes partagées entre dévotion et quête d’égalité. L’Amérique mormone interpelle, fascine et dérange tout à la fois.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Ce mélange de ferveur religieuse, de mode de vie communautaire et de défis contemporains vous inspire-t-il confiance ou méfiance ? Je serais curieuse de connaître votre point de vue, vos questions ou vos expériences sur le sujet. La discussion est ouverte – n’hésitez pas à partager vos réflexions et à poursuivre cet échange autour de cette culture méconnue et captivante

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J’ai imaginé ce voyage selon des sources variées

  • https://www.bbc.com/
  • https://o-re-la.ulb.be/
  • https://www.lejdd.fr/
  • https://www.worldatlas.com/
  • https://www.theatlantic.com/

Author: Angelique

Passionnée par les mots, l'organisation créative et les animaux, j'ai créé Entre Mots et Moustaches , un coin chaleureux où se mêlent l'amour des livres, l'art du Bullet journal et la beauté des animaux. Ici, on célèbre la créativité sous toutes ses formes, dans un esprit bienveillant et inspirant.


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6 thoughts on “L’Amérique Mormone : Histoire, Vie Quotidienne et Enjeux Contemporains

  1. L’histoire mormone est bien compliquée. Il n’y a pas de question que la communauté était persécutée pendant ses premières décennies, raison pour laquelle elle a déménagé d’abord du New York à l’Illinois, puis dans le Missouri, puis dans l’Utah. Plus tard, les pionniers de l’Utah ont servi dans le « Bataillon mormon », et ont dû marcher de l’Utah jusqu’à ma ville natale de San Diego, où il y a un monument à leur service dans l’armée.

    J’ai tout genre de problème avec certaines de leurs croyances, mais il faut aussi dire que c’est une communauté qui s’occupe des leurs comme rien d’autre, et en général, ils sont de bons citoyens, qui font moins de crimes que presque tout autre groupe pour lequel il y a des statistiques. Néanmoins, même l’église « officielle » est controversée — c’est une religion qui est difficile de quitter, parmi d’autres difficultés.

    1. Merci beaucoup pour ces précisions Justin. J’ai effectivement senti une immense solidarité entre eux.
      Quand aux religions, elles sont toutes controversées : polémiques ou réalité ?

      1. Il y a certains problèmes qui sont bien réels chez les mormons — surtout la pression mise sur ceux qui veulent quitter l’église. On risque de perdre beaucoup de liens familiaux et amicaux. Mais il y a un GOLFE entre eux et les problèmes de faire pareil chez une autre religion américaine que je ne nommerai même pas sur ton blog, car ses croyants ont tendance à rechercher toute mention de leur association sur Internet. Les mormons ne te chercheront jamais pour cet article.

        Il y a aussi beaucoup d’histoires fausses autour d’eux. Par exemple, toi et moi, nous ne pouvons pas entrer dans leurs cathédrales car nous ne sommes pas mormons. Mais avant de consacrer leur cathédrale chez moi, ils ont ouvert les portes pendant des mois afin que tout le monde puisse voir qu’il n’y avait pas d’équipements pour sacrifier les enfants. C’est le genre de propagande contre laquelle ils doivent lutter, et là, je compatis plus.

        1. Oh. C’est assez grave comme propagande effectivement. Je n’ai jamais vu ça en France et je compatis.
          Et l’autre religion serait elle illégale en France ? 😉. C’est quand même compliqué pour eux de se justifier ainsi, tu ne crois pas ?

          1. Ah oui, je viens de découvrir que cette autre religion est interdite en France. Je ne le savais pas jusqu’à maintenant. C’est un choix sage !

          2. Parfois, les français ont un regard avisé (parfois non). Mais j’ai fait quelques recherches suite à la polémique sur Emily, la nouvelle chanteuse de Linkin Park et ce fut instructif, même si je suis probablement encore loin de la réalité. Comme quoi autant la lecture que la musique engagent à aller au delà des frontières.