Hello !!! Aujourd’hui, David vous présente le Journal d’un apprenti moine

* »Journal d’un apprenti moine zen »* par *Satô Giei* (ou s’éveiller à sa propre nature – 4° de couverture).
Éditions Philippe Picquier, 240 pages.

Sato Giei est un moine de l’école Rinzai.
Son père était responsable d’un temple. À la fin de ses études au collège provincial de sa ville natale,en 1939, Satô Giei entre comme novice au temple principal de Tôfuku-ji à Kyoto puis comme moine dans un ermitage.
Il a suivi la formation durant 3 ans environ, pour prendre la succession de son père à la mort de celui-ci en 1942.
Il meurt en 1967, âgé de 47 ans, au temple Hôsen-ji dont il avait la charge.

**Résumé :**
Le livre raconte l’expérience de Satô Giei, un jeune homme qui décide de devenir moine zen dans les années 1930. Il se rend au temple Tôfuku-ji à Kyoto pour y suivre une formation rigoureuse sous la direction de maîtres expérimentés. À travers ses écrits, Satô décrit avec une grande sincérité les défis physiques et mentaux qu’il rencontre, les enseignements qu’il reçoit, et ses réflexions sur la nature de la vie, de la souffrance, et de l’illumination.

**Analyse :**
Satô Giei nous offre un témoignage poignant et authentique de la vie monastique zen, loin des clichés souvent véhiculés sur cette pratique. Son récit est imprégné d’humilité et de persévérance, mettant en lumière les efforts continus nécessaires pour progresser sur la voie du zen. La narration, souvent introspective, permet au lecteur de plonger dans les pensées intimes de l’auteur et de comprendre les subtilités de la pratique zen.

**Points forts :**
– **Authenticité :** L’auteur ne masque ni les doutes ni les difficultés, rendant son témoignage profondément humain et accessible.
– **Éclairant :** Le livre offre un aperçu rare et précieux des enseignements et des pratiques du zen, notamment pour ceux qui s’intéressent à la spiritualité et à la philosophie orientale.
– **Écriture :** Le style d’écriture de Satô est à la fois simple et poétique, ce qui rend la lecture agréable et immersive.

**Conclusion :**
« Journal d’un apprenti moine zen » est une lecture incontournable pour quiconque s’intéresse au bouddhisme zen ou à la quête spirituelle en général. C’est un voyage intérieur touchant, parsemé de leçons de vie et de sagesse, qui résonnera longtemps après que le lecteur ait tourné la dernière page.

## Mon avis
J’ai lu cet ouvrage avec beaucoup d’humilité (peut-être de peur que le bâton d’admonition ne vienne me caresser  l’épaule). Le bouddhisme zen est un art de vivre, de savoir vivre.
J’ai été emporté par les mots, les aquarelles, la simplicité de ce jeune moine. Il m’a pris par la main pour me raconter son quotidien sur la pratique de la méditation, le rituel du thé, les entretiens avec le maître pour déchiffrer les kôans, les tournées d’aumônes, rasage de crânes mais aussi les quelques repos accordés. Un quotidien strict et discipliné qui amène vers la voie du Zen.
Pour reprendre la 4° de couverture : Unsui « nuage et eau », ce journal nous convie à devenir aussi détaché et serein que « les nuages qui passent et l’eau qui coule ».

Extrait :

« Dans cet environnement purgé de tout gaspillage et de bruits parasites, chacun, sans cesser de rester intrinsèquement appliqué à son kôan, veille à se montrer d’une parfaite courtoisie avec les autres, à ne s’autoriser de remarques qu’en cas de nécessité, voire à se proposer pour remplacer un confrère dans son service. C’est ainsi que se construit peu à peu en chacun la stature d’un homme véritablement libre. »

Ça me laisse rêveur !

Bonne lecture

D@vid M