Bienvenue en ce deuxième lundi du mois de mars. Je vous présente aujourd’hui Les rôdeurs de l’Empire, premier tome de la saga médiévale fantastique de Guy-Roger DUVERT. A l’heure où je rédige ces lignes, j’ai enchainé ma lecture sur le deuxième opus dont je vous laisse la surprise 😉
« L’Empire a été, l’Empire est, l’Empire sera. »
Résumé de l’auteur
Une auberge, perdue au milieu de montagnes boisées, est soudainement attaquée par une troupe de soldats vêtus de noir. Les survivants, un groupe éclectique de guerriers, mercenaires, voleurs et autres rôdeurs ne se connaissant pas les uns les autres, parviennent à se barricader à l’intérieur avant le second assaut. Leur point commun : ce sont tous des professionnels de la survie. Eux ont une chance de survivre là où la plupart périraient.
Ils partagent désormais un objectif double : découvrir pourquoi on les veut tous morts, et surtout, malgré les suspicions et tensions qui se développent entre eux, survivre…
- Éditeur : Auteur indépendant (avril 2022)
- Langue : Français
- Broché : 386 pages
Personnages et contexte
Ce premier opus pose le décor et les personnages d’une nouvelle aventure. Les rôdeurs sont des mercenaires, des voleurs, des inconnus qui, pour des raisons diverses, se dirigent tous vers un même lieu. Revan et Cassandra ont volé un médaillon, une amulette religieuse. Revan blessé, Cassandra cherche une Auberge discrète où faire une pause.
Dans le même temps, Logan, chasseur de prime aux longs cheveux noirs, traque Buckley qui nous semble être l’ennemie public numéro un. En chemin vers Derenos, ses informateurs lui donnent des indications qui le conduisent dans cette même Auberge.
Fendir, quand à lui, voulait voler des armes et se retrouve prisonnier, attaché à un cheval, entouré de cinq autres cavaliers. Le contexte politique est trouble puisque l’Empire se rapproche pour envahir Derenos.
Cependant, nos protagonistes semblent loin des enjeux de la guerre, ils œuvrent pour leur propre compte. Leur seul point commun est de faire escale dans une Auberge perdue et tranquille au premier abord.
L’Auberge
Cassandra débarque après une longue chevauchée. Elle observe les voyageurs attablés et prend une chambre et un repas pour un repos bien mérité. Mais, dans le silence, des hommes en armures de cuir noir prennent place, discrets, stratèges et silencieux.
Soudain, une pluie de projectiles part des arbres pour atteindre l’auberge et ses alentours. Tous les protagonistes se réfugient à l’intérieur de l’auberge dans laquelle le combat pour la survie s’organise en huis clos. Nul ne connait la raison de l’attaque, et le doute plane sur les assaillants.
Vont-ils s’en sortir vivants ?
Kill’em all
Les personnages sont très nombreux et ma première lecture m’a embarquée dans le combat. Pas de répits pour les rôdeurs qui se défendent avec beaucoup d’ardeur, bien que la question restera posée jusqu’à la dernière ligne : comment en sont-ils arrivés là ? Pourquoi sont ils ainsi attaqués et par qui ?
Dans un tel débordement de violence, le lecteur discerne mal les personnages qui pourtant, transmettent leurs émotions, leurs peurs, leurs interrogations. Le style littéraire est coupé et note avec précision la succession des actions et des attitudes : tout s’enchaine à grande vitesse. Si quelques assiégés sont plus habiles au combat ou d’un caractère marqués, ce sont eux que l’œil regarde. L’auteur nous attire dans son piège.
Entre les combattants, le style affectif, désorganisé par l’émotion, contribue à l’addiction du lecteur. Toute la subtilité des interrelations nous échappe, et le lecteur sera surpris par ce que j’ai nommé un Kill’Em All : nombreux sont ceux qui n’en réchappent pas.
La plume est fluide, le texte se lit sans heurt, ses mots et ses phrases s’enchainent naturellement.
Tomasz Ryger
La couverture de ce roman est particulièrement attrayante, œuvre de Tomasz Ryger. Qui sont les deux personnages dans ce décor de feu ? Je vous laisse deviner 😉
Extraits choisis
« Son instinct le fit se retourner : son adversaire, le visage en sang, avait également survécu à la chute. Il avait un bras totalement démis et ne semblait plus capable de l’utiliser, mais, avec son autre main, il avait ramassé son épée qu’il brandissait afin d’achever le mercenaire. »
« La magie était un élément connu de chacun mais peu avaient l’occasion de croiser des personnes capables de la manier. »
Je vous souhaite une agréable semaine, je vous retrouve très bientôt pour le deuxième Opus.
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On n’a clairement pas le temps de s’ennuyer dans ce roman 🙂 Ravie qu’il t’ait plu !
Et je trouve assez étrange les notes et commentaires des divers réseaux. Il semble que les lecteurs n’apprécient pas le changement de style 😉
Je n’y ai pas prêté attention, préférant lire des avis plutôt que des notes 🙂