Je suis certaine que des vacances totalement déconnectées vous font envie mais que vous n’osez pas vous séparer de tous vos petits gadgets technologiques, je me trompe ? C’est une détente vraiment totale que je me suis offerte en prenant la décision de remplir mes sacoches et de partir le jeudi 8 aout 2024 en direction du Parc du Pilat : une zone blanche où aucun réseau n’alimente les téléphones : oh joie 🙂
Le départ… de Vanosc
Ah, la première journée de ma randonnée équestre, je ne vous raconte pas ! C’était le jeudi 8 août 2024, et je me suis dit : « Tiens, c’est pas gagné, mais allons-y ! ». J’ai rempli mes sacoches comme si j’allais conquérir le monde (ou du moins, une petite partie du Parc du Pilat). Je vous assure, c’était presque un acte de bravoure, surtout en partant vers une zone blanche où les réseaux téléphoniques n’existent même pas. Oh joie ! Le bonheur de ne pas entendre le vibreur de mon téléphone, c’est comme trouver un sandwich au fromage dans une randonnée : c’est le délice le plus inattendu.
Bon, au départ, je pensais que quatre jours suffiraient pour me plonger dans cette nature sauvage et découvrir des paysages épatants. C’était sans compter le fait que ma première journée s’est révélée un tantinet ambitieuse. Je vous explique : entre équiper les chevaux, faire des pauses (et des pauses pour refixer les sacoches…), on aurait dit un groupe de touristes perdus dans une exposition d’art moderne. C’est moi le coach et pourtant, on avait l’air de débutants ! Ajoutez à cela le fait que nos selles de randonnée ne sont pas du tout comme celles de balade à la journée. Oui, je sais, ça fait un peu snob, mais croyez-moi, c’est indispensable. Un vrai casse-tête chinois, mais version équine !
Il est vrai que le coup de main se perd vite. Alors, là, je me suis mis à jongler avec les sangles et les mousquetons comme un clown sous un chapiteau, en bavardant avec mes chevaux comme s’ils me comprenaient (qui sait, après tout ?). Et ben voilà, après plusieurs essais et un léger embarras—parce que, avouons-le, l’élastique du pantalon peut parfois jouer de mauvais tours—nous étions enfin prêts à partir.
Et là, je vous jure, quelle sensation de liberté ! Une fois en selle, j’ai senti que tous mes tracas s’envolaient, comme si une plume m’avait effleuré le nez. Saviez-vous que le trot d’un cheval peut presque faire disparaître les soucis ? C’est incroyable ! Même les oiseaux semblaient me narguer en chantant des airs de randonnée.
Alors oui, mes amis, cette première journée était un enchevêtrement de préparatifs laborieux, de rires au grand air et de belles promesses d’aventures à venir. Je vous raconterai les péripéties du lendemain, mais pour l’instant, je retourne profiter de mon moment de détente dans la nature. Qui sait, peut-être qu’un chat me rejoindra pour superviser cette expédition ? Ah, la vie est belle ! 😀
La Tour de Montchal
Vestige du donjon du château de Burdignes, qui avait le rôle de gardien de la vallée du Rhône.
Un donjon emblématique : Durant cinq siècles, c’est autour de ce château que se déroule l’histoire de Burdignes. Il ne reste aujourd’hui qu’un pan de mur qui surplombe le hameau.
«C’est par un beau temps d’été qu’il faut monter à Montchal, car sous le grand soleil, c’est un immense paysage que l’on domine.»
Cette phrase de Marguerite Gonon, historienne, définit clairement le rôle de cette puissante forteresse édifiée avant l’an Mil.
La Tour de Montchal, autrefois gardienne de la vallée du Rhône, surveillait la voie impériale sur la rive droite
du fleuve. Le donjon abritait seulement soldats et guetteurs ; en cas de danger, on se mettait à l’abri des fortifications, dont les murs se devinent encore sous l’herbe rase. Face à la tour, sa rivale, la forteresse d’Argental ne se distingue plus que par son donjon. Le baron Guy d’Argental mena plusieurs batailles contre Montchal qui résista jusqu’à la fin du XVe siècle.
La lente agonie du château : Pendant la Guerre de Cent ans (XIV-XVe siècles) Montchal retrouva son rôle de surveillance, mais la découverte de la poudre à canon rendit ses murailles vulnérables : les boulets y creusèrent des brèches. Montchal fut abandonné et devint carrière de pierres pour les maisons paysannes qui se construisaient à ses pieds. Lors de la Révolution, les murailles restantes furent démolies, excepté les murs du donjon. Les assauts du temps ont peu à peu dégradé ces ruines. A l’automne 1999, les habitants de Montchal ont décidé d’œuvrer pour conserver le pan de mur restant, emblème du hameau. Cette consolidation a permis à la tour de résister à la tempête qui sévit en décembre cette même année. (Randonnée : le tour de Montchal)
Ce que je n’ai pas encore raconté
Ah, laissez-moi vous raconter cette petite aventure hilarante lors de ma randonnée de Vanosc à Montchal. Tout a commencé à la magnifique aire de pique-nique de la Cartara. Je m’y suis arrêté pour une petite pause bien méritée après plus de deux heures à dévaler les sentiers, ou devrais-je dire, à jongler avec les ronces et les branches. En me penchant pour éviter ces satanées ronces qui semblent avoir un penchant pour mes vêtements, je me suis rendue compte, oh surprise, que j’avais omis un détail crucial : ma selle était mal sanglée ! Oui, écoutez bien, je suis tombé dans le piège du « vite fait, mal fait ».
Je me suis dit que c’était pas grave, juste un petit ajustement à faire. Rough mistake, mes amis ! Plus je me penchais pour tenter de rétablir la situation, plus la selle commençait à vivre sa propre vie. Une vraie diva, je vous le dis ! Jusqu’à ce que, dans un moment de pure comédie, je me retrouve complètement allongée sur le sol, entourée de mon barda comme un naufragé sur une île déserte. C’était beau à voir — ou pas !
Heureusement que Ganesh, mon fidèle destrier, est un cheval qui a vu bien des choses. Il est resté là, le regard tranquille, comme s’il se disait : « Encore un coup de l’humain et de ses sangles capricieuses. » Pas un seul mouvement de panique de sa part, pas un petit coup de sabot pour s’inquiéter de son cavalier bien mal en point. Non, lui, il a juste attendu, imperturbable, que je refasse le chargement pour la troisième fois… Oui, à ce stade, c’était presque devenu une performance de cirque !
Finalement, avec un bon éclat de rire — parce que bon, il vaut mieux en rire qu’en pleurer, non ? — j’ai réussi à remettre ma selle en place, et nous avons pu reprendre notre route, un peu plus sages et humbles. Alors, voilà mon histoire du jour : apprendre à bien sangler sa selle avant de se lancer dans l’aventure, c’est pas gagné, mais avec un bon sens de l’humour et un Ganesh au grand cœur, chaque randonnée devient une belle anecdote à raconter !
La nuit des étoiles
Je vous ai déjà raconté mes aventures dans les filets, une nuit magique pour m’émerveiller en regardant simplement le ciel. Alors je termine cet article avec les photos prises pendant cette fabuleuse journée 🙂
Alors, envie de venir randonner avec nous ?
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Merveilleux…
Merci
Qu’il a une patience d’ange Ganesh 🙂
Heureusement pour moi 🙂