Coup de gueule – Je ne rigole pas aujourd’hui

Je n’ai pas envie de rire aujourd’hui mais plutôt de piquer un coup de gueule contre les animaux comme peluches de Noël.

Noël arrive à grands pas, avec son lot de lumières, de rires, de cadeaux émerveillés… et malheureusement, de choix parfois douteux. Cette année encore, je vois fleurir dans les vitrines et sur les catalogues des peluches et accessoires représentant des animaux à la chaîne : chiots, chatons, renards, lapins… Des créatures déjà assez exploitées dans notre imaginaire collectif, que l’on transforme en doudous mignons et stéréotypés. Mais je ne peux m’empêcher de me demander : est-ce vraiment ce que nous voulons transmettre comme message ?

Cette année, un coup de gueule s'impose : arrêtons de transformer les animaux en peluches de Noël ! 🐾 Les vitrines débordent de chiots, chatons et autres renards version doudous, mais est-ce vraiment le message qu'on veut transmettre ? Respectons leur essence en optant pour des alternatives éthiques. Parraine un animal, offre un livre ou crée un cadeau DIY. 
Cette année, faisons de Noël une fête pour tous les êtres vivants.#NoëlResponsable #RespectAnimal #StopPeluchesAnimales #AlternativesÉthiques #AmourDesAnimaux #DIYNoël
Tu me manques mon Boudinou

Boob, acheté comme cadeau d’anniversaire pour une dame de …….. 80 ans. Il a maintenant 4 ans, c’est une charge et sera euthanasié car son épilepsie le rend non adoptable 🙁

Les animaux ne sont pas des jouets

Chaque année, ces peluches et jouets inspirés d’animaux réels suscitent des cris d’admiration. On adore leur regard tendre, leur fourrure douce, et on les offre aux enfants pour leur enseigner la tendresse. Mais cette présentation idyllique cache un problème de taille : à force de considérer les animaux comme des objets, nous oublions leur nature profonde. Les animaux sont des êtres vivants, avec des besoins, des émotions, des droits. Les transformer en caricatures édulcorées contribue à banaliser leur réalité, voire à déshumaniser (ou devrais-je dire « désanimaliser ») leur essence.

Une consommation qui alimente l’ignorance

Le pire, c’est que ces peluches d’animaux font souvent partie d’un marketing qui pousse à l’achat impulsif de vrais animaux. Combien de parents cèdent aux caprices de leurs enfants et adoptent un chiot ou un chaton pour Noël, sans même réfléchir à l’engagement que cela représente ? Combien de ces animaux, d’abord accueillis avec enthousiasme, se retrouvent abandonnés quelques mois plus tard lorsque la « peluche vivante » devient trop contraignante ?

En offrant des jouets d’animaux comme cadeaux, nous renforçons une vision de l’animal comme étant là pour notre plaisir, sans considération pour sa vie propre. Nous alimentons une industrie qui déjà exploite largement cette perception biaisée.

Alternatives éthiques et créatives

Alors, que peut-on faire ? Je ne dis pas qu’il faut bannir toutes les peluches d’animaux. Mais si tu veux offrir un cadeau en lien avec le monde animal, pourquoi ne pas choisir une option plus éducative ? Voici quelques idées :

  • Livres illustrés sur les animaux : présente les espèces sauvages, leur habitat, leur rôle dans la nature.
  • Adoption symbolique : parraine un animal dans un refuge ou un sanctuaire et offre ce parrainage comme cadeau.
  • Jeux éducatifs : des puzzles ou jeux de société qui enseignent le respect et la protection des espèces.
  • DIY pour créer ses propres animaux : encourage la créativité avec des kits de couture ou de modelage pour fabriquer des figurines uniques et significatives.

Changer les mentalités

Ce que je souhaite surtout, c’est faire réfléchir. Offrir une peluche, c’est facile et rapide, mais cela ne devrait pas être un choix automatique. En prenant un peu de recul, nous pouvons transformer nos actes en messages positifs et impactants. Chaque cadeau peut être une opportunité d’éveiller les consciences, de promouvoir des valeurs comme le respect de la nature et des animaux, ou encore de soutenir des causes qui en valent la peine.

Alors cette année, au lieu de succomber à la vague des peluches animaux de Noël, pourquoi ne pas offrir un présent qui a du sens, qui raconte une histoire et qui, surtout, respecte les êtres vivants ? Il est temps de réinventer nos traditions, pour que Noël devienne une fête qui célèbre aussi bien les humains que le monde animal.

Parce qu’après tout, Noël n’est-il pas le moment idéal pour répandre amour et respect autour de soi ?

Author: Angelique

Passionnée par les mots, l'organisation créative et les animaux, j'ai créé Entre Mots et Moustaches , un coin chaleureux où se mêlent l'amour des livres, l'art du Bullet journal et la beauté des animaux. Ici, on célèbre la créativité sous toutes ses formes, dans un esprit bienveillant et inspirant.


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6 thoughts on “Coup de gueule – Je ne rigole pas aujourd’hui

  1. Je comprends ton point de vue mais de ce que je constate autour de moi, l’effet de ces peluches est plutôt pour pas mal d’enfants d’accepter de ne pas avoir d’animal de compagnie et de reporter leur affection sur ces peluches. Et j’inclus dedans l’enfant que j’étais.
    Pour moi, le problème est plus l’animal comme cadeau de Noël qui avait poussé la responsable du refuge où j’étais bénévole à arrêter les adoptions en décembre, sauf pour les adhérents qu’elle savait fiables.

    1. C’est aussi tout à fait vrai. Mais nous avions des oursons, des peluches qui ne représentaient pas vraiment un animal. Aujourd’hui, les peluches ont leur laisse, elle aboient, et sont promenées et ont l’effet totalement inverse que celui dont tu parles. Plus le « virtuel » se rapproche du réel, plus c’est dangereux. Ici, les refuges sont saturés et n’ont plus de places pour accueillir les animaux. Ils sont obligés d’avoir recours à l’euthanasie. Quoi qu’il en soi, le vivant ne peut être traité comme un objet/jouet.

  2. Je n’ai effectivement jamais réfléchi au fait que la peluche pouvait être une incitation à l’adoption d’animaux… donc j’ai toujours offert des peluches.
    Je rejoins ce que dit Light and Smell sur le fait que ça reste un bon substitut au vrai animal, qui lui n’est pas un jouet et demande nécessairement une attention et une prise en charge spécifique. Je pense que ça fait partie de l’éducation qu’on reçoit pour la manière dont on considère l’animal.
    Puis… j’ai eu des tas de peluches avec lesquelles je jouais au vétérinaire… jamais je n’ai pris l’un de mes chats pour remplacer mes peluches. Et pourtant, j’en avais des très câlins qui auraient probablement joué le jeu.
    Mais comme tout dans notre société actuelle, c’est un peu le serpent qui se mord la queue.

    1. Comme ma sœur était un caniche blanc qui a vécu 20 ans (j’ai très mal vécu son départ, pourtant, j’étais à la fac), elle mettait mes vêtements de poupée, se baladait dans mon landeau et je l’accompagnais chez le vétérinaire qui m’a toujours responsabilisée. Du coup pour moi, l’animal est mon égal.
      Mais si nos anciennes peluches étaient des oursons (par exemple), aujourd’hui les jouets sont bien trop réels.
      J’ai piqué ce coup de gueule parce que la SPA se remplit de peluches vivantes qui ne font pas toujours ce qu’on leur demande. Une femme de 66 ans qui offre un chien à son épouse pour ses 80 ans…. Elle a confondu avec une peluche.
      La vieille dame est partie en EHPAD, l’autre n’aime pas vraiment les chiens et se retrouve hospitalisée.
      Qu’est devenu mon petit Boob ?????
      Ben il est en fourrière depuis la semaine dernière. Je pouvais le garder quelques jours chez moi, mais il est jaloux vis à vis de mes chats.
      J’ai préféré trouver une solution avant que ma petite Gamora lui refasse le portrait.
      Il a seulement 4 ans 🥺. Il n’avait même pas de nom, il s’appelait « le chien ».
      Je lui souhaite de trouver une chouette famille. Mais ce jour là, ce sont quatre « peluches » qui ont été mises en fourrière.

      1. C’est évident, que vu comme ça, on ne peut pas tolérer la prise en charge d’un animal, qui est toujours plus qu’un animal, justement… enfin… ce sont les mentalités qu’il faut faire évoluer.