Bonjour à tous. En ce vendredi, j’avoue que je n’ai pas fait de photos lors de mes dernières randonnées. Vendredi dernier, Ganesh m’a fait souffrir physiquement, il n’écoute rien. Déjà le mardi précédent, la sortie en liberté a été un véritable enfer. 

La communication perdue

Je l’avoue, je suis parasitée et chaque jour un élément perturbateur vient me pourrir l’existence. De ce fait, je suis soit hyper mal, soit en colère. Hors, je communique avec Ganesh par une certaine forme de télépathie depuis qu’il est arrivé chez moi mais cette communication demande calme, sérénité, rythme cardiaque relativement bas, comme un état de méditation.

J’en suis actuellement bien incapable la plupart du temps. Mon hygiène de vie est irrégulière, mon humeur instable et je cohabite avec quelqu’un qui m’insupporte. Bref, ajoutez à cela que je ne suis pas présente pour Ganesh tous les jours – ce qui était le cas avant – et quand je suis arrivée avec Tootsy, Ganesh a franchement explosé de rage (il s’est fait mordre).

Je dois rétablir tout ça si je veux éviter un accident.

Mardi 7 février

Je retrouvais Ganesh après l’épisode « chien » du samedi pour la journée du pardon. Une sortie en liberté, c’est toujours agréable pour les chevaux, comme vous pourrez le voir en vidéo. Cependant, avant d’arriver dans cet espace, Ganesh reste en longe pour éviter qu’il piétine les prés qui ont été ressemés.

Pour la première fois, il me bousculait, tirait sur la longe marchait si rapidement que j’étais incapable de reprendre mon souffle. Je suis arrivée complètement épuisée avec des douleurs de partout. 

Ils se sont défoulés, ils ont joué, mais le retour a été pour moi encore pire. Et pourtant, c’est juste un petit morceau de chemin.

Vendredi 10 février

Avec mes courbatures du mardi, je suis partie en selle dans un lieu que j’aimais beaucoup sans y être retournée depuis un long moment. Ca me faisait plaisir, il faisait un temps magnifique et j’ai même roulé ma doudoune derrière ma selle. Le soleil nous réchauffait.

Seller Ganesh n’a pas été simple, visiblement, il n’était pas de bonne humeur et j’ai donc pris un hackamore à la place de mon habituel bittless (l’hackamore est une contrainte pour le cheval, mais Ganesh n’est pas gêné par celui que j’utilise – c’est un demi lourd avec beaucoup de forces). La montée a été assez sympa si je passe sur les arrêts de Mlle Epona qui trainait avec les sacoches.

Arrivés à la croix des chasseurs de Vocance, les chevaux ont été dessellés pour brouter en liberté pendant notre pique-nique. Mais les journées sont courtes et la pause a été trop courte pour Ganesh (1h) qui refusait de remettre sa selle. Ca devenait réellement galère mais il fallait rentrer avant la nuit.

**Pour ceux qui achètent lait, viande de veau, produits laitiers industriels, et ça, c’est le coté « acceptable ». Un veau mort était laissé de l’autre coté**

Retour douloureux

Je donne toujours un complément à l’équipage au retour des grandes sorties et Ganesh le sait. Il a donc décidé de rentrer au trop (au galop pourquoi pas) alors que les juments ne suivaient pas. J’ai forcé pour le retenir (avec les douleurs dans le dos du mardi) et ça pendant 12 km qui m’ont semblé très très longs.

J’avais donc besoin de mes deux mains et les quelques photos sont floues.

Superbe vidéo

Pour terminer cet article sur une touche plus légère, je vous offre la vidéo des galops de joie de ma cavalerie en liberté.

Ils reviennent toujours 😉

Je vous souhaite un beau weekend. A bientôt.