Les membres de l’association ont accès à cet article en se connectant avec leur adresse courriel. Lire premier chapitre…

Pour explorer la complexité de la perception animale, il est crucial de démarrer notre exploration en comprenant d’abord que chaque espèce animale perçoit le monde d’une manière unique, façonnée par ses besoins évolutifs et écologiques. Dans ce chapitre, nous plongerons dans la fascinante diversité des sens chez les animaux et examinerons comment ces perceptions influencent leur interaction avec leur environnement.

La Vision : Au-delà de la Lumière Visible 

Chez les êtres humains, la perception visuelle est limitée à une gamme de couleurs relativement étroite. Cependant, de nombreux animaux disposent de capacités visuelles qui dépassent largement les nôtres. Par exemple, les abeilles et de nombreux autres insectes peuvent voir la lumière ultraviolette, ce qui leur permet de détecter des motifs sur les fleurs qui sont invisibles à l’œil humain. Cette capacité joue un rôle crucial dans leur comportement de pollinisation et leur permet de trouver efficacement leur source de nourriture. Dans le règne animal, certaines espèces de serpents, comme les pitons, utilisent la vision infrarouge pour détecter la chaleur corporelle émise par leurs proies, même dans l’obscurité totale. Cette aptitude exceptionnelle leur confère un avantage significatif pour la chasse dans des conditions de faible luminosité.

L’Audition : Des Fréquences Inouïes 

Tandis que la perception visuelle fascine, les capacités auditives de certains animaux sont tout aussi remarquables. Les chauves-souris utilisent l’écholocation, émettant des sons à des fréquences si élevées qu’elles sont inaudibles pour l’homme, pour naviguer et chasser dans l’obscurité. Ces sons rebondissent sur les objets environnants, envoyant des échos qui permettent à la chauve-souris de construire une carte tridimensionnelle de son environnement. Les éléphants, quant à eux, communiquent sur de longues distances en utilisant des infrasons – des sons à des fréquences si basses que l’oreille humaine ne peut les entendre. Ces signaux de basse fréquence peuvent voyager sur plusieurs kilomètres, permettant aux éléphants de maintenir le contact avec les membres éloignés de leur groupe.

Le Toucher : Sensibilité et Communication 

Le toucher joue aussi un rôle vital dans la perception animale. Les moustaches ou vibrisses de nombreux mammifères, comme les chats et les rats, sont extrêmement sensibles et permettent à ces animaux de détecter de minuscules changements dans leur environnement, leur donnant ainsi des informations précieuses sur la proximité des objets ou la vitesse du vent. Chez certaines espèces aquatiques, comme les poissons-chats, le toucher est pris en charge par des lignes latérales spéciales qui détectent des changements minuscules dans les courants d’eau, offrant une perception aiguisée de l’environnement immédiat qui est crucial pour la survie sous l’eau.

L’Olfaction et la Gustation : Le Monde des Arômes et Saveurs 

L’importance de l’olfaction et de la gustation est souvent sous-estimée.  Pourtant, chez de nombreux animaux, ces sens sont extraordinaires. Les chiens, par exemple, peuvent détecter des odeurs avec une telle précision qu’ils sont capables de suivre des pistes plusieurs jours après leur passage. Cette aptitude est mise à profit dans de nombreuses applications humaines, allant de la recherche de personnes disparues à la détection de drogues. Les papillons de nuit, d’autre part, possèdent un sens olfactif tellement développé qu’ils peuvent détecter la présence d’une partenaire potentielle à des kilomètres de distance.  Cette sensation extrême est essentielle pour leur succès reproductif dans de vastes environnements.

La Perception Unique des Animaux : Une Fenêtre sur Leurs Mondes 

En fusionnant ces diverses capacités, il devient évident que la perception animale n’est pas juste un sujet de curiosité académique; elle est essentielle à la survie de chaque espèce. Ces adaptations extraordinaires permettent aux animaux de trouver de la nourriture, d’éviter les prédateurs, de naviguer dans leur environnement et de communiquer entre eux d’une manière qui est intrinsèquement adaptée à leur mode de vie spécifique. Un aspect captivant de cette étude est de considérer comment ces perceptions différentes façonnent l’expérience subjective de chaque espèce. Par exemple, comment un monde perçu principalement à travers l’odeur ou le son diffère-t-il de notre expérience visuelle dominante ?  Cela soulève des questions fascinantes sur la nature de la conscience et de l’expérience subjective à travers le règne animal.

Conclusion 

À travers l’examen de la perception animale, nous pouvons commencer à apprécier la diversité et la complexité de la vie sur notre planète. Ces sens extraordinaires ne sont pas seulement fascinants du point de vue scientifique; ils nous rappellent également l’importance de protéger ces créatures et les habitats dont elles dépendent. En comprenant mieux le monde à travers les yeux, les oreilles et les sens d’autres espèces, nous pouvons développer une appréciation plus profonde de la préciosité de la biodiversité et de notre rôle dans sa préservation. En somme, la clé pour débloquer les mystères de la perception animale réside non seulement dans la reconnaissance de la variété et de la complexité de ces sens, mais également dans la prise de conscience du lien intrinsèque entre ces capacités sensorielles exceptionnelles et la survie des espèces.  Ce chapitre ne représente qu’une ébauche de cet univers vaste et inexploré, invitant le lecteur à poursuivre cette exploration passionnante du monde animal avec un regard neuf et émerveillé.

Exercice

Les origines de la communication animale sont assez floues. Cette méthode existerait depuis de nombreuses années, connue sous d’autres appellations ou innommée. Les chuchoteurs, par exemple, communiquent avec les chevaux pour les soigner de séquelles psychologiques depuis le XIX siècle.

Portez des écouteurs! (pour les battements binauraux). Fixez le point, puis inspirez quand il monte (5s), et soufflez quand il redescend (5s). La vidéo est couplée à un battement binaural différencié de 5Hz (base 100Hz) pour stimuler les ondes cérébrales Thêta (détectées lors de la méditation profonde, et lors de l’hypnose), sont ajoutés des bruits de vagues ASMR, pendant 5 minutes. A faire 3 fois par jour, matin midi et soir, pour de meilleurs résultats.

A suivre …