Ben oui, c’est la rentrée pour tout le monde et ce mercredi 31 aout, j’ai remis le pied à l’étrier dans tous les sens du terme. Depuis la mi-juin, avec la chaleur, les chevaux étaient au frais dans les hauteurs. Quant à moi, j’ai ramolli autant physiquement qu’intellectuellement. Retour sur mes cinq heures en selle…
La reprise
Après un gros coup de mou, j’ai finalement décidé à le dernière minute de suivre le programme établi, à savoir être rentrée pour le premier septembre. D’ailleurs, les chevaux n’avaient plus rien à brouter et pas d’abris sur ce dernier pré qu’ils devaient nettoyer.
J’ai donc largement dépassé mon courage, pris mon équipement et hop, hop, hop, en route. Par mesure de précaution, j’ai enfilé l’hackamore de Ganesh puisque, en toute logique, j’ai le plus lourds/large/musclé des chevaux de la cavalerie et c’est le cheval de tête. Je suis un très petit gabarit pour mon fidèle destrier. Mais il m’aime et je suis la seule à avoir l’honneur d’être acceptée sur son dos.
Il fallait prendre un petit bout de route, j’ai donc marché à coté de Ganesh pour m’échauffer. Marche rapide, les juments ne suivent pas, j’entraine mon cardio. Epona portait les sacoches avec mes affaires, le pique-nique, le thé ainsi que livre et carnet d’écriture.
Les chemins
Trois mois sans balade ont semblé très long à Ganesh qui a pris un départ de cheval de course dans les cailloux. Finalement, l’hackamore était une bonne idée pour le ralentir et lui expliquer que la route serait longue pour lui et pour moi. Ma selle habituellement confortable m’a semblée trop dure pour mes fessiers et j’ai eu rapidement mal aux jambes à force de rester en appui sur mes étriers pour m’alléger sur ce chemin caillouteux.
Cinq heures en selle avec une toute petite pause pour les chevaux, sous un poirier. Comme Ganesh ne connaissait pas ce parcours, il était très concentré sur la position de ses pieds, tout comme les juments. Une journée agréable comme toutes celles passées avec Ganesh, de jolis paysages et de l’herbe bien verte.
Les courbatures
J’ai pris quelques photos dont j’ai fait un montage mais très sincèrement, j’ai préféré rester bien consciente de tous mes gestes. Au fil des heures, la douleur dans les jambes se faisait bien sentir. Quand mes pieds ont touché le sol, je n’avais plus de jambes 😀 et j’étais très contente d’être arrivée.
Pendant le trajet, Epona s’est roulée avec les sacoches : pas de thé à l’arrivée pour moi. Hop, chevaux dans le parc et il ma fallait retourner chercher ma voiture, l’électrificateur, la pierre de sel… Je n’ai pas eu le courage de démonter la clôture mobile.
Certains muscles travaillent beaucoup en équitation : les adducteurs !!! Et les miens m’ont fait souffrir toute la nuit. Comme quoi, le sport, soit il ne faut jamais commencer, soit il ne faut surtout pas faire de break 😉
Et la rentrée ?
Me poser dans un coin avec un bon bouquin m’aurait bien convenu pour ce jour de rentrée mais je devais nettoyer la source du terrain pour que les chevaux puissent boire. Comme c’est le Président qui utilise la voiture, allez hop, j’ai enfilé mes chaussures de randonnées pour marcher 7km en plein cagnard.
Je reprends l’entrainement : faux, râteau, ramassage de crottins et gratouilles à la cavalerie qui dormait sous un arbre. Le mois de septembre s’annonce sportif.
Et de votre coté ? Rentrée calme ou plutôt sportive ?
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Epona, c’est d’aprés Zelda ?
Epona est la déesse Celte des chevaux (rien à voir avec Zelda).