En ce début d’année, après avoir réalisé son bilan 2022 et posé ses intentions 2023, on est en général ultra méga motivée à tout déchirer pour cette nouvelle année ! Cette super motivation tient relativement facilement toute seule pendant 6 semaines. Mais passées ces 6 semaines… Elle s’est comme envolée !
Du coup, on prend doucement le chemin de l’abandon. Et on se retrouve en Décembre, au moment du bilan annuel, avec le sentiment qu’on aurait pu faire mieux cette année … ou pire, on se trouve juste « nulle » et « bonne à rien ». C’est justement pour vous éviter de vous retrouver en Décembre 2023 avec cette impression désagréable que je partage aujourd’hui mes astuces de coach pour atteindre vos intentions !
Car il n’y a pas de secrets … Une année réussie réside surtout sur une bonne méthode de planification.

L’objectif : une vision claire de vos projets

Un objectif, c’est une vision très claire d’un résultat à atteindre. Plus on est précis, plus on a des chances d’y parvenir. Un objectif a besoin par exemple d’être réaliste, tout de même ambitieux pour motiver, mesurable, inscrit dans le temps avec dates et délai, mais aussi à notre portée : si on ne peut pas assurer sa réalisation, il s’agit d’un projet, non plus d’un objectif. Autre indication importante : prévoir un plan B. Avoir un objectif qui s’effondre peut être mal vécu, si on s’imagine incapable de rebondir.

La direction, dans tout ça ?

Une direction, c’est une orientation. Elle est beaucoup plus souple que l’objectif, parce qu’elle évolue avec vous. Elle est aussi liée aux intentions. Poser une intention, c’est se demander : qu’est-ce que je désire et pourquoi ? Par exemple « Cette année, je vais écouter mon intuition pour prendre des décisions plus justes pour moi ». Ainsi, vous vous dessinez par la même occasion une direction. Vous savez que, pour 2023, vous avancerez en restant à l’écoute de votre ressenti. 

Si une intention peut être détaillée, elle reste tout de même ouverte. J’entends par là qu’elle pose une base, avant d’imposer des étapes. Écouter votre intuition signifiera peut-être méditer un peu tous les jours, et par la suite ressentir une chaleur dans le corps, quand la décision est bonne à prendre. Vous n’y penserez peut-être pas au début, et puis vous viendra l’envie d’essayer.

Vous l’aurez compris : on ne sait pas précisément où on va, mais on sait pourquoi on y va.

Avoir des projets qui motivent

Le plus important, à mes yeux, a toujours été de pouvoir rester motivée par mes projets. Ma motivation découle du sens que je porte à ce que je fais. Dès que je fatigue, que je vis une contrariété, que je doute de moi, je peux perdre ma motivation, parce que mes idées s’embrouillent. Dans ce cas, je fais en sorte de ramener de la clarté sur mes projets grâce à mon BuJo.

J’ai donc eu des projets, en 2016 (La création de l’association, la reprise de mes études…) Pour les mener à bien, munie de mon premier Bullet Journal, j’ai décortiqué chaque projet en autant d’étapes qu’il m’en fallait pour me sentir avancer. Un exemple, pour le premier mois, j’ai eu pour objectif de trouver le nom de l’association et de rédiger les statuts. Je divisais chaque objectif en étapes et sous-étapes, pour m’assurer de tout terminer avant la fin du mois. En fait, j’attendais de mes objectifs qu’ils me mènent droit où je voulais aller. 

En fait, c’est ainsi que devrait débuter votre Bullet Journal 😉 : où voulez-vous aller ?

Avantage non négligeable : un super repère sur lequel s’appuyer pour poser ses actions : j’ai évité de m’éparpiller, surtout quand j’étais motivée par plein d’idées à la fois. Poser un objectif sur le papier nous fait vite voir qu’on n’a pas le temps de tout faire, et qu’on doit prioriser.

Le quotidien : un long fleuve mouvant

En fait, il n’y a pas que nos projets dans la vie. On a aussi des obligations, ces choses qui doivent se faire, et qui peuvent sembler pesantes. Il y a aussi les imprévus, qui peuvent tout chambouler. Les opportunités un peu inattendues, qui nous mènent à revoir nos plans et à les adapter si on les accepte.

Car c’est ainsi que la vie est faite. Elle nous envoie parfois des événements extérieurs qui ne s’accordent pas à nos objectifs. Qui nous demandent de revoir notre emploi du temps. 

Mes journées étaient divisées en tâches à faire, en mini objectifs aptes à soutenir l’objectif du mois. Avec cette façon d’avancer, je me sentais rassurée, comme si cette suite d’opération garantissait mon succès, le légitimait. En même temps, je me sentais aussi liée à ces objectifs. Je les avais choisis, alors je me devais de les respecter. Par conséquent, je ne me permettais pas la souplesse, l’accueil, l’adaptation. S’il faisait beau tout à coup et que j’avais très envie de sortir me dégourdir les jambes… je regardais s’il y avait un trou de prévu entre mes tâches.

Gardez en tête que vous n’êtes pas esclave de vos tâches et objectifs 😉

Une nouvelle ouverture

En se focalisant sur ses objectifs, sur des manières très rationnelles et analytiques de comment avancer, on en oublie de s’interroger sur l’énergie qu’on y met, sur l’attitude qu’on adopte, face aux autres, face à la vie, face à soi-même. Vouloir atteindre un objectif, c’est bien, mais s’oublier en chemin en le faisant ? 

En conséquence, je me suis mise à me demander : Quelles sont mes intentions pour le mois à venir ? Qu’est-ce que je décide d’être, pour réaliser mes projets ? De quoi ai-je besoin, pour être cette personne-là ?

Ainsi, chaque mois, j’ai adapté mon BuJo à mes besoins.

Savoir s’écouter

Ça peut faire peur, de ne pas faire les choses tout de suite, quand on pourrait objectivement les faire. Ça demande aussi de savoir s’écouter, et d’être prête à entendre sa vérité. Pourtant, les choses s’accomplissent sur une période bien plus grande qu’une simple journée : retarder une tâche, c’est parfois s’ouvrir de plus amples possibilités. Et de mieux tenir sur la durée. 

Il ne suffit pas de «faire» les choses. Le vrai moteur vers le succès, selon moi, c’est l’attitude qu’on va mettre dans ce qu’on entreprend. Et d’avancer avec la conscience que les choses sont mouvantes. Avoir un projet, c’est avoir une boussole, une étoile dans le ciel qui scintille juste pour soi. Avoir des intentions à son sujet, c’est dépenser une certaine énergie, un moteur qui nous fera avancer.

Poser des objectifs, c’est tenir le guidon et orienter au plus précis notre trajectoire sans obsession.

Comment choisissez-vous d’avancer ?

Vous voulez poser vos propres directions ? Concentrez-vous sur vos rêves, sur vos envies profondes. Vous pouvez vous dire «ok, si je mets la peur de côté, vers où me porte mon amour pour ce que je fais ?». «Qu’est-ce qui est réellement important pour moi ?». «De quoi ai-je besoin actuellement, pour avancer vers mes rêves ?».  

Allez !!! Ecoutez votre cœur, votre ressenti, plutôt que votre tête qui va vous diriger en fonction de vos compétences, attentes et résultats 😉 Chaque mois, vous pouvez prendre le temps de poser vos intentions. Je décide d’être… (en rapport avec ce que vous ne voulez plus pour vous). Je m’ouvre à… Je lâche… 

En parallèle, voyez de quoi vous avez besoin ce mois pour suivre votre direction. Est-ce de repos ? De ralentir ? Ou alors de tout donner ? De voir des amis ? De mettre plus de fun dans ce que vous faites ? Et puis, vous pouvez voir vos objectifs comme des directions. Comme des points de repère, qui ne sont pas une finalité. Qui peuvent s’adapter, pour le meilleur. 

Je préfère les directions, parce qu’elles laissent place au mouvement de la vie.

Quelques pistes pour travailler mieux et gagner du temps pour vous.

• Ecrire chaque matin dans un journal aide à organiser ses pensées et sa journée. J’inscris chaque matin dans mon carnet le planning du jour, ainsi que mon but principal pour la journée et les 3 choses à faire absolument.
• 1, 2 ou 3 choses (pas plus), c’est à vous de voir ce que vous êtes en mesure d’accomplir en respectant votre capital volonté. C’est en vous fixant chaque jour un objectif précis, mesurable et atteignable que vous arriverez à être réellement productif. Un point bonus si vous arrivez à la fin de votre liste de choses à faire avant midi !
• Séparer méthodiquement les heures de travail de celles de repos. Ce qui signifie en pratique : quand tu travailles, tu le fais pleinement et sans distraction. Quand tu te reposes, tu ne penses pas au travail. Le cerveau a besoin d’un vrai temps de repos pour pouvoir être concentré et productif.
• Pour travailler efficacement : réduire voir supprimer toutes les sources de distractions. Croire en son self-control c’est bien, mais se reposer sur des outils est bien plus sûr, et préserve votre “capital volonté”.
• Prendre des notes constamment. Parce qu’écrire permet au cerveau de mieux mémoriser l’information, et ne plus oublier de bonnes idées qu’on a pu avoir au réveil ou avant de dormir.
• Faire une playlist spéciale productivité. Ecouter les mêmes morceaux en continu permet d’améliorer sa concentration, c’est pourquoi de nombreux auteurs  le font et le recommandent.
• Le mieux est l’ennemi du bien. Peu importe la tâche, peu importe le projet, et même quand vous n’avez pas du tout envie, dites vous “J’ouvre ce document/projet, je m’y mets 10 minutes et si rien n’en sort j’arrête”. Vous vous rendrez rapidement compte que le plus dur, c’était simplement de commencer…
• Manger sans excès. Un repas trop lourd met le corps à rude épreuve, et il privilégiera d’envoyer toute son énergie pour aider votre fonction digestive, tout en mettant la fonction cérébrale sur veille. C’est pour ça que manger lourd / ou de manger des aliments que vous ne tolérez pas, vous donne affreusement envie de faire la sieste l’après-midi.
• Lire et /ou méditer. Ne nous méprenons pas, ces deux activités ont des visées différentes, mais elles ont pour point commun de muscler le cerveau en le forçant à réfléchir ou au contraire à se calmer. Lire m’apporte de l’inspiration, tandis que la méditation m‘apprend à focaliser mon attention et à être dans l’instant présent.
• Faire de son sommeil une priorité absolue. Parce qu’un cerveau privé de sommeil ne peut pas performer à 100%.
• Embrasser l’échec. Vous allez forcément avoir des jours sans, vous aurez peut-être le rhume ou un chagrin d’amour, et vous avez le droit de ne rien faire pendant toute une journée. Remontez en selle dès le lendemain, en vous pardonnant et en décidant d’avancer vers la vie que vous voulez construire.

À vous, maintenant… Des idées ?

Podcast audio

L’audio vous donnera beaucoup plus de pistes sur la façon de mettre en place votre Bullet journal.

Je vous souhaite une magnifique journée et je vous retrouve très bientôt pour une grande surprise (ah, ah, mystère).